18 novembre, triste anniversaire

dimanche 18 novembre 2018, par UFA

Aujourd’hui, le 18 novembre, nous célébrerons le 3ème anniversaire de l’attaque sauvage de la Commission européenne contre les propriétaires légitimes d’armes à feu. Avec cette tristement célèbre proposition de modification de la directive UE sur les armes à feu, qui attaquait de front les collectionneurs.

Cette proposition a été maquillée comme étant des mesures indispensables à notre sécurité, à la suite des attentats meurtriers perpétrés à Paris une semaine auparavant. Dans la réalité, nous étions au courant que la proposition était en cours d’élaboration depuis longtemps. Les attentats de Paris ont simplement fourni à la Commission les conditions idéales pour lancer la proposition en profitant d’un moment d’émotion publique intense.

JPEGSous l’impulsion de Stephen Petroni, la FESAC [1] a mobilisé ses ressources pour faire face à cette grave menace. Elle a noué des liens avec d’autres parties prenantes pour présenter un front commun pour contrer l’attaque de la Commission. Ce sont les citoyens européens respectueux de la loi, des institutions sportives et culturelles qui en seraient les premières victimes. Sans compter sa tentative de détruire un patrimoine inestimable dans les armes à feu historiques conservées par des musées et des collectionneurs privés.

Le combat de la FESAC a été long et pénible. La Commission a calomnié les collectionneurs d’armes à feu afin de les discréditer aux yeux de députés européens mal informés. Cependant, les collectionneurs ont finalement triomphé grâce aux efforts d’une minorité de députés raisonnables et du rapporteur elle-même. La directive a été modifiée et de nombreuses clauses totalement inutiles et inefficaces ont été ajoutées. En final la directive permet aux collectionneurs et les musées européens d’acquérir et conserver des armes à feu de catégorie A qui sont importantes pour la postérité. Quel dommage que la France n’ait pas suivi la directive en permettant aux collectionneurs l’accès aux armes de catégorie A ou B, malgré tous les efforts déployés par l’UFA. Voir rubrique.
Si le parlement européen a fini par respecter les collectionneurs, ces derniers sont gravement atteints par la Commission avec les normes de neutralisation qui sont largement excessives. Cela condamne le principe même de la neutralisation transformant les armes en véritable feraille.
Reste que les tireurs sont mécontents car ils subissent de plein fouet le surclassement des armes en A1-11 et A1-12 ainsi que les limitations sur les chargeurs.


[1Foundation for European Societies of Arms Collectors, qui est représentée en France par l’UFA depuis 1999,