G comme glissière.

dimanche 3 novembre 2019, par Erwan

PNG - 985.1 ko
Pistolet suisse modèle 1949 (SIG P210) avec glissière en position arrière.

Il y a une quarantaine d’années, plusieurs auteurs réputés du monde des armes s’étaient élevés contre l’utilisation dans les ouvrages de langue française du néologisme « Glissière ». De plus en plus de tireurs commençaient en effet à désigner sous cette appellation une pièce de pistolet qui était jadis plus couramment appelée « culasse ».

PNG - 3.8 Mo
Un exemple de pistolet semi-automatique, dont la glissière (A) et la culasse (B) sont deux pièces distinctes : le Sauer & Sohn modèle 1913.

« Glissière » était une traduction du mot anglais « slide », qui désigne de façon globale cette partie mobile des pistolets automatiques. Cette pièce se compose à la fois de la culasse, du percuteur, de l’extracteur, de la fenêtre d’éjection et des rails de guidage, alors que le terme « culasse » ne désigne que la pièce d’obturation de la chambre comportant la cuvette de tir et le percuteur.
La distinction entre « glissière » et « culasse » nous paraît justifiée, car elle apparait sur certains pistolets semi-automatiques comme les Sauer & Sohn modèle 13 et 38(H) par exemple, A l’appui de ce choix, nous mentionnerons que sur certains pistolets comme le Sauer & Sohn modèle 38 (H), la culasse est une pièce indépendante de la glissière, qu’il est possible de séparer de cette dernière lors du démontage. Il est donc légitime de conserver le terme « glissière » dans notre vocabulaire.