Les collectionneurs à Bruxelles

Il est apparu évident que chacun des groupes qui forment l’ESSF ont permis, dans leur front commun, d’arriver à un résultat positif. Les collectionneurs européens ayant étés à l’avant garde.

Après analyse des réactions de chacune des organisations composantes de l’ESSF, il est apparu que Gisela Kallenbach a peu à peu changé de point de vue en étant convaincue par la justesse des demandes, ce qui a produit l’amendement de compromis qui a été adopté par 588 députés pour et seulement 14 contre. Durant le vote, seule Madame Mc Carthy était dans une hystérie négative. Il est donc décidé de remercier par écrit Gisela Kallenbach et c’est la FESAC qui en est chargée.

Le président de la FESAC avec les autres participants

Au cours de cette rencontre, la FESAC a fait plusieurs propositions :
 L’ESSF doit devenir plus forte, telle un syndicat, tout en garantissant l’autonomie et l’indépendance de chacune des organisations.
 Tout de suite après cette phase de d’analyse, l’ESSF doit adopter prendre « la main » et recommander des améliorations possibles.
 Une base de données sur les législations nationales doit être mise en place par la FESAC et elle est déjà bien avancée.
 L’ESSF doit étudier les différents évènements qui viennent de se dérouler dans les divers pays. Le rapport qui sera publié fera ressortir que ce n’est pas, évidemment, la disponibilité des armes qui est en cause.
 M. Genco (Italie) a présenté les résultats d’une recherche sur les sports dangereux. Et il apparaît que c’est la natation la plus dangereuse (120 décès par an), alors que le tir à la cible n’en déplore aucun. Même la cueillette des champignons en comporte 38.
 L’ESSF est invitée à assister au congrès annuel de la FESAC à Malte, le 6 juin 2008.

Rapporteur Gisela Kallenbach

Cette réunion confirme la prise en compte des collectionneurs européens dans les diverses instances.
Nous avons compris que Gisela Kallembach a été très « troublée » par les nombreuses lettres reçues de tireurs sportifs et collectionneurs qui, sans aucune diplomatie et même pire encore, leur ont exprimé leur ressentiment. Il a fallu les talents diplomatiques du président de la FESAC pour arrondir les angles. Cela a permis d’établir une relation raisonnable fondée sur les talents. La FESAC a particulièrement apprécié le relationnel de Gisela Kallembach qui contrastait avec la colère hystérique de Madame Mc Carthy. Son bagage scientifique y a de toute évidence contribué en particulier pour abandonner les amendements qui nous dérangeaient.

La FESAC cherche maintenant à faire modifier la date de référence des accords de Schengen (article 82) qui est encore à 1870. Elle est maintenant obsolète avec l’approbation de l’amendement de compromis. Gisela Kallenbach a promis d’examiner la question et nous tient au courant.
Cette rencontre a permis à la FESAC de présenter l’éthique de la collection qui contribue à préserver l’héritage de l’histoire de l’Homme. Il faut en effet sortir du stéréotype des Verts contre les armes qui n’ont rien à voir avec la préservation de l’environnement. Il faut aussi penser à la préservation de ce que l’homme a produit au cours des âges et qui a façonné son histoire.
Elle a été invitée, elle aussi, à notre congrès du 6 juin à Malte et essaiera d’y venir.