Article paru dans Action Gun décembre 2002
La france aux ordres du Machin
mardi 8 décembre 2009, par
Comme sa grande soeur la L.S.Q., la LSI se trompe de cible !
Le Groupe Socialiste du Sénat a présenté une motion considérant « que sous couvert de renforcer la sécurité publique, le Gouvernement adopte des mesures qui fragilisent les garanties judiciaires et stigmatisent des catégories de la population…et veut substituer, de plus en plus, une législation fondée sur le soupçon et la répression. »
« Jamais les avertissements ne manquent aux peuples dont la sûreté est menacée » ( Jacques Bainville) |
Ne rêvons pas les « catégories de la population » objet de la sollicitude de ces élus n’est pas la Communauté des amateurs d’armes. Mais cette considération semble bien lui être applicable.
La multiplication des contrôles inutiles et dispendieux des armes a sur le plan économique, des incidences défavorables sur l’industrie armurière en général et des répercutions néfastes sur la Défense Nationale, sans que la criminalité en soit affectée. En Europe comme ailleurs les exemples foisonnent de réglementations très sévères de la vente et de la détention d’armes à feu, qui accablent les honnêtes citoyens et dont les délinquants n’ont que faire !
« Un tyran n’est pas en sécurité sans une armée permanente, une presse asservie et une population désarmée » ( James MADISON ) |
Pourquoi persister dans l’erreur ?
Dés 1999, maître MULLOT, vice-président de l’ADT, alertait la communauté des amateurs d’armes sur la volonté exprimée au sein de l’ONU de récupérer et retirer de la circulation les armes à feu aux mains des civils. Ce plan est toujours d’actualité. Ainsi dans sa séance du 13 août 2002, la Sous-Commission de la promotion et de la protection des droits de l’homme a traité de deux sujets repris dans la L.S.I..
Les armes de petit calibre et d’armes légères dans le contexte des droits de l’homme et des règles humanitaires.
Et la pénalisation de ceux qui achètent les services sexuels d’autrui.
Le tout dans l’esprit des happenings onusiens anti-occidentaux de Durban (2001) et de Johannesburg (2002). Le Nord est responsable de la prostitution forcée des fillettes africaines (pas un mot pour les filles de l’Est) et fournit aux pays du Sud les armes des guerres (et qui presse sur la détente ?).
Pour faire bonne mesure la Commission a insisté sur le fait que les actes violents qui ont pu être commis à l’époque de la décolonisation pourraient se reproduire à l’avenir. Pour certains, il ne s’agit pas là d’actes de terrorisme et les mouvements de libération nationale ne devraient pas être arbitrairement considérés comme terroristes. Le tout, en proclamant la gloire du multi-latéralisme et en affirmant « la légitimité unique de l’ONU ».
Bref, la volonté onusienne est des plus claires. Le Mal, c’est l’Occident libéral et développé et les agressions provenant des « nouveaux damnés de la Terre » sont justifiées. Et pour finaliser le tout le droit à la légitime défense est conditionné par le bon vouloir du Machin. Quant on sait que sur les 199 membres de l’ONU, 130 sont des pays dit non alignés, on voit où est la majorité.
Refuser de reconnaître l’aspect global du lobby international « Gun Control » est plus qu’une erreur, une faute. C’est montrer le même aveuglement que ceux qui n’ont pas prévu l’Holocauste après avoir pris connaissance de « Mein Kampf ». Là il ne s’agit plus d’un seul livre issu de l’esprit dérangé d’un obscur caporal, mais d’un monceau de documents officiels émanant d’organisations internationales.
Hors la pénalisation de la « demande » de « services sexuels d’autrui » est prévue à l’article 18 de la LSI. Sans relever l’absurdité de l’assertion la demande conditionne dans une large mesure l’offre, il faut constater que l’on veut pénaliser le client d’un commerce qui n’est pas illégal ! Comme les sanctions disproportionnées frappant la détention pacifique d’armes pénalisent des actions nullement nuisibles à la Société.
« Ceux qui sont prêts à renoncer à une Liberté essentielle, afin d’obtenir une Sécurité temporaire, ne méritent ni la Liberté ni la Sécurité. » Benjamin Franklin (1706-1790) |
La Résistance s’organise !
Le temps des compromis sur nos Libertés est révolu. Nos militants se mobilisent. Lors de la réunion du 9 novembre 2002, la pertinence de l’analyse de l’IFAL a été approuvée.
Tout d’abord, l’historique publié dans cette chronique en septembre (n° 257) dont l’importance est cruciale pour éclairer le caractère mafieux du Gun Control, mais également sur les méthodes et l’objectif réel. Cette mouvance est doublement globale, géographiquement, mais également par le fait qu’elle n’est qu’un élément d’un ensemble plus vaste et plus complexe : la gouvernance mondiale.
Les méthodes paraissent libérales, mais l’objectif est en vérité collectiviste.
Cette mouvance s’articule autour de la théorie des systèmes et de la théorie du chaos. Hors, la caractéristique d’un système qui se trouve dans une situation de chaos est qu’il peut évoluer dans des directions radicalement opposées, permettant de modifier radicalement l’évolution future, tout en n’apportant que de légères modifications à la situation initiale. Une situation chaotique se contrôle avec des forces très faibles. La particularité de cette théorie des systèmes, dans le cas qui nous intéresse, est de permettre, en théorie, de concilier un libéralisme "apparent" et un collectivisme bien "réel" ; ce qui, du point de vue médiatique et politique, n’est bien entendu pas neutre.
Ce mondialisme est le mouvement qui s’identifie avec l’émergence d’institutions internationales, au premier rang desquelles l’ONU. Celle-ci représente une véritable force politique mondiale. Elle répond à une logique qui, pour une part, lui est interne. D’autre part, ce mondialisme se donne pour mission la création d’une nouvelle civilisation, d’un homme nouveau. Les objectifs sont :
Imposer une modification profonde des valeurs traditionnelles, grâce à l’influence des médias, mais aussi par la loi.
Egalisation mondiale des niveaux de vie. Les textes sont surabondants et totalement explicites. Ils révèlent une obsession égalitariste qui tend à l’égalisation des pouvoirs d’achat, si ce n’est des revenus sur l’ensemble de la planète. Ce qui implique bien évidemment un contrôle de l’économie, des ressources et de la finance, un « communisme de marché »
A la fois, l’Oligarque et le Tyran se défient du peuple et le privent donc de l’accès aux armes. - Aristote |
Dans la pratique, il s’agit de définir des "buts supra-ordonnés".
C’est à dire trouver des problèmes suffisamment complexes pour ne pouvoir être résolus que par l’alliance de groupes antagonistes - ou tout au moins apparemment antagonistes – qui ne peuvent parvenir à coopérer ou à se rapprocher que s’il existe un but susceptible de focaliser l’ensemble de leurs énergies. La Gouvernance Mondiale doit fédérer tous les autres buts, en particulier ceux des acteurs individuels, mais aussi des Etats, des ministères, ou de toutes autres organisations d’influence. L’objectif réel est de freiner l’activité économique des pays développés, de manière, à favoriser le rattrapage des pays sous-développés. Al Gore a dit « qu’il faut créer une nouvelle civilisation dont la protection de l’environnement sera le pivot ».
Ces agressions sont multiples. P. Bernardin a dénoncé l’imposture de l’effet de serre et la réduction de la consommation d’énergie dans les pays développés, avec des incidences économiques évidentes. Eric Werner a mis en évidence, parmi les antagonismes mis en œuvre, l’immigration de masse, une vieille recette pour attiser les antagonismes et la défiance mutuelle au sein d’une population pour paralyser ses réactions et ses défenses. Selon la théorie du chaos, la multiplication même des antagonismes interdit pour un temps qu’ils dégénèrent en guerre civile. Dominique Venner souligne que l’immigration massive a permis de déstructurer les économies nationales.
L’installation à demeure de communautés immigrées accélère la prolétarisation des immigrés eux-mêmes, mais aussi des travailleurs de souche les « petits Blancs ». Privés de la protection d’une nation cohérente traités en suspects par la puissance publique, dénoncés par les autorités morales, ils perdent leurs dernières immunités communautaires. Le trait de génie fut d’utiliser les anciens intellectuels communistes et leurs compagnons de route. L’émergence d’un nouveau dogme droits-de-l’hommisme et son bras séculier, l’armée onusienne et ses auxiliaires d’une part et d’autre part les tribunaux internationaux ou nationaux créent un nouveau totalitarisme avec des systèmes « holistes », où l’individu n’a aucune liberté de conscience, d’expression et d’action. Totalement étouffé et englobé par la collectivité, sa vie et sa dignité humaines n’ont aucune valeur, puisque seul le groupe compte.
« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles » SENEQUE. |
A ces menaces globales et tous azimuts, la résistance doit être également totale et variée. Dans l’immédiat, nous devons nous opposer aux atteintes à notre liberté prévues par la L.S.I. qui sont dévoilées dans le précédant numéro d’Action Guns et précisées dans la Gazette des armes de décembre.
Il est clair que ce projet de loi ne vise qu’à donner un cadre légal aux dispositions prévues par le projet de décret " Jospin " et de parachever l’œuvre liberticide de la LSQ. Ce qu’a explicitement reconnu le 13 novembre, le rapporteur de la Loi au Sénat « Ce projet ne porte pas atteinte aux libertés constitutionnelles, et il ne fait que poursuivre l’œuvre engagée avec la loi sur la sécurité quotidienne ».
Il inscrit dans le marbre de la Loi, les 4 conditions nécessaires et suffisantes à la prohibition des armes :
Négation du droit Constitutionnel.
Enregistrement, préalable à la confiscation.
Pouvoir administratif discrétionnaire.
Instauration d’un " motif valable ", le droit aux armes n’est plus un droit fondamental, mais une tolérance pouvant être dénoncée à tous moments.
Il est impératif de rejoindre nos associations de défense, l’ADT et l’UFA, et de participer aux travaux des délégations départementales que nous mettons en place. Le temps des conciliabules de cabinets est révolu. Ce n’est que par l’action de nos militants et des autres défenseurs des libertés que les forces suffisantes pour influer sur ces systèmes, dans le bon sens, seront réunies. Les méthodes de l’ennemi sont connues, l’antidote également. Il faut l’utiliser et l’exaspération de la France d’en bas croît au quotidien. Les Français ne sont dans leur majorité ni pro, ni anti-armes, lutter contre la désinformation générale est une priorité. Mais ce ne sera pas notre seul moyen d’actions