Réactions à : Plus royaliste que le roi !
jeudi 25 février 2010, par
La mise en ligne dimanche soir de l’article plus royaliste que le roi a provoqué un certain nombre de réactions.
Un de nos fidèle correspondant, nous à fait par de son point de vue qui est très intéressant et représentatif d’un certain nombre de tireurs.
Il m’est facile de parler librement de ce sujet, je ne suis ni tireur ni chasseur. Mon optique est simplement de défendre une liberté raisonnée et raisonnable des armes, qui ne sont pas les responsables de tous les maux de la planète.
La mise sur la touche des ligues :
Le tireur :
Si la centralisation permet de supprimer les ligues, je suis pour ! D’un avis "très personnel", elles ne sont là que pour piquer le fric des tireurs et les faire ch... en imposant des règles que même la FFTir ne prévoit pas !
UFA :
Ce n’est pas parce que votre ligue fonctionne mal ou commet des abus de pouvoir, que c’est partout pareil. L’immense majorité, les ligues apportent un soutient indispensable aux présidents de clubs toujours plus écrasés par les formalités et les responsabilités. S’il y a des dysfonctionnements ou des anomalies dans votre ligue, a vous de les dénoncer.
Actuellement les ligues fonctionnent avec du personnel compétent et remplissent bien leur mission. Leur retirer les moyens, c’est les empêcher de fonctionner au préjudice des tireurs dont elle est le premier interlocuteur.
La centralisation est une bonne chose :
Le tireur :
La centralisation et la sécurisation des avis favorables est une bonne chose : un seul interlocuteur. Il est censé mieux connaître le sujet que les ligues, lesquelles donnent chacune leur interprétation des textes... Les tireurs rouspètent sur les préfectures qui ne suivent pas les consignes du ministère de l’intérieur... mais les ligues font pareil !
UFA :
On a vu dans le monde à quoi aboutit la centralisation : jamais rien de bon ! En moyenne, il y a 60 adhérents par club et peu d’entre eux ont une structure propre pour assumer les taches administratives. C’est précisément là que les ligues jouent leur rôle à plein en apportant une véritable assistance au club. Obliger le club à avoir un matériel informatique relié à Internet est impossible. C’est souvent le matériel personnel du président ou celui d’un membre. Les petits clubs n’on pas les moyens de s’équiper efficacement. Est-ce que la Fédé veut les faire disparaître ?
La décentralisation permet l’usage de la proximité et de la subsidiarité. C’est l’évolution actuelle des structures humaines. D’ailleurs, imaginez 130000 licenciés qui téléphoneraient à la FFTir pour demander un renseignement !
La ligue reste une la courroie de transmission de la Fédé qui est indispensable.
Les certificats médicaux :
Le tireur :
La délivrance des licences après présentation d’un certificat médical (même s’il fait doublon avec le tampon au dos), est imposé par la législation (Code du Sport). La FFTir ne fait que s’y soumettre...
UFA :
Le certificat médical est fait pour protéger le président du club qui délivre une licence. C’est au médecin de déterminer s’il a les capacités physique et psychologique pour pratiquer le tir.
- Le tir est une activité conviviale !
La technique du troc :
Le tireur :
Même si la technique du troc peut choquer (perte de liberté, etc.), on ne peut reprocher à Germont de tenter quelque chose plutôt que de rester inactif comme l’ont été de nombreux dirigeants avant lui.
UFA :
L’histoire nous apprend que dans le donnant donnant, il y a toujours un perdant. Surtout en matière de réglementation des armes : accepter des contraintes supplémentaires, comme par un effet de cliquet, c’est sans retour.
Difficile de reprocher aux anciens dirigeant l’inaction : les mesures ont été élaborées laborieusement : l’avis préalable, le carnet de tir et le certificat médical était le minimum pour rassurer les pouvoirs publics sur le comportement des tireurs sportifs.
Se soumettre au ministère de la Jeunesse et des Sports c’est s’exposer à sa dictature : souvenons-nous de Marie George Buffet qui avait déclaré en 1998 que le tir est un sport dangereux. Demander au Ministère de l’Intérieur un renforcement de la réglementation semble contre-nature : l’indépendance se défend !
De plus, le président de la FFTir est le représentant élu de tous les tireurs ; dans un état de droit attaché à la liberté et à la démocratie. Le fonctionnement normal dans un état de droit voudrait que chaque président de ligue soit consulté sur ce projet et que chaque tireur en soit averti. Pourrait-on mettre en ligne sur le site de la FF tir et en faire voter directement les tireurs avec leur numéro de licence par exemple. Ceci me semble le bon exemple de l’utilisation des moyens modernes en démocratie.
Sécurité :
UFA :
Je vais conclure sur un registre sécuritaire : le XXIème siècle nous offre une société plus en sécurité que dans les siècles précédents. Mais paradoxalement, le sentiment d’insécurité n’a jamais été aussi important. La raison : la médiatisation instantanée de tout évènement amplifie le phénomène.
Aussi, la demande sécuritaire est importante et l’abandon de tout risque lié à la vie conduit au principe de précaution qui neutralise le sens de la responsabilité Alors pour éviter tout risque on écarte la réalité pour passer au virtuel, c’est moins dangereux. La vie devient de plus en plus encadrée et seul le virtuelle peut apporte la liberté que nous nous avons de moins en moins... Mais il y un contre coup, le succès des jeux vidéos violents, la recherche de l’impossible dans les sports de l’extrême autrement plus dangereux que la pratique du tir.
Soyons raisonnable et réaliste, la vie nous le rendra !