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Laboratoire d’idées

Propositions pour les collectionneurs d’armes à feu

mercredi 3 mars 2010

Il y a toutes les idées que nous défendons depuis longtemps et qui sont bien au point. Vous pouvez consulter nos interventions :
- pour décrire le mal-être du collectionneur
- pour défendre l’idée que l’arme est un objet de patrimoine
- il reste encore à mettre en ligne nos propositions concrètes.

Mais, chaque collectionneur a son opinion sur la question et c’est le moment ou jamais de l’exprimer pour que nous puissions la faire suivre à qui de droit.

Tout le dossier. sur la nouvelle règlementation
  • Ne plus comprendre dans la réglementation des armes à feu les armes fabriquées jusqu’au 31 décembre 1899. Elles deviendraient des antiquités tout simplement.
    C’est le critère retenu par le protocole de Vienne de 2001.
  • Les armes à feu d’un modèle antérieur à ce millésime du 31 décembre 1899, mais de fabrication postérieure, seraient des armes de collection (Catégorie D), comme celles figurant sur une liste complémentaire et les armes à feu de toute nature à poudre noire ou un substitut et n’utilisant pas de cartouche à étui métallique.
    On se retrouve alors avec des Antiquités et des armes de collection selon qu’elles aient été fabriquées avant ou après 1900
  • Permettre l’accès aux armes des catégories B, C et D aux collectionneurs, cela au même titre que les chasseurs et les tireurs.
    Vos associations ont un projet sous le coude, il sera formalisé dans les jours qui viennent.
    En attendant, vous pouvez consulter notre dossier qui ne demande qu’à être actualisé.
  • Ne plus classer les armes neutralisées dans la catégorie des armes.
    Cela paraît évident, puisque le classement de la directive ne s’applique qu’aux armes à feu. Les armes à air comprimé ou les armes neutralisées (ferrailles) ne sont pas des armes à feu !
  • Bien garder les répliques en catégories D, même celles qui ne sont pas des répliques exactes.
    Les armes de collection authentiques devant avoir une définition plus large, il semble important aux collectionneurs que la définition des répliques soit aussi élargie. Depuis 1979, la réplique se définissait comme étant une arme qui utilise "balle plomb & poudre noire". Mais l’administration a estimé que lorsque la reproduction n’est pas exacte (matière, ressorts etc...) elle n’est plus classée "arme de collection". Or il semble de bon sens que c’est le système de fonctionnement qui est important et qui doit être reproduit et non chacun des éléments. Sinon, aucune des répliques n’est vraiment une réplique exacte, ne serait-ce qu’en raison des matériaux utilisés. Ne pas confondre reproduction et réplique.
  • Permettre une possibilité de détention d’armes des catégories A & B, dans des dispositions "de bon sens" qui allie à la fois sécurité publique et préservation du patrimoine. La directive prévoyant que les "full-auto" soient en catégorie A, il faut trouver la solution.
    Aujourd’hui il existe des dispositions uniquement pour des collections d’armes conservées « dans des musées ouverts au public ».
 

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