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La Chambre Syndicale des Armuriers

Président :
Yves GOLLETY
ARMURERIE DE LA BOURSE ; 37 rue Vivienne ; 75002 PARIS - Tel. 01 42 36 79 83 - Fax. 01 42 36 18 01 - Mail

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Yves Golléty arrive à la fin de son huitième mandat de président. Mais le conseil de la chambre syndicale tient très fort à son président de “choc" qui a été en prise directe lors des diverses réunions des commissions qui ont étudié la révision de la directive européenne pour les armes. Il a été réélu à l’unanimité.

Contact à la Chambre Syndicale : Pascal IVAIN-DEBOUCHAUD ; 14 rue Sèche bouteille - 21380 MESSIGNY & VANTOUX - Tel. 03 80 65 17 24 - Fax. 03 80 67 46 46 - Mail - Site internet
Le bureau - Les adhérents

- Vade mecum des armuriers,
- Reprendre une armurerie : nouvelle autorisation ou transfert ?

Créée en 1885 par Martin Gerest [1], la Chambre Syndicale a connu en 123 ans bien des vicissitudes. Son nombre d’adhérents est le reflet du marché des armes en France.
Forte de plus de 1600 membres juste avant la dernière guerre, elle est passée à 500 adhérents en 1995 pour n’en compter aujourd’hui qu’environ 360 avec encore 5000 emplois dans la fabrication, l’importation, la vente et la réparation et 400 millions d’Euros de chiffre d’affaire total.

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Le bureau de la chambre syndicale de l’armurerie suit pas à pas les soubresauts de la règlementation.

Il faut dire que durant toute cette période, la règlementation des armes n’a fait que restreindre la liberté de détenir ainsi que celle de fabriquer et de vendre.
Songez qu’avec la loi de 1885 [2], les personnes qui souhaitaient fabriquer des armes du modèle règlementaire devaient faire une simple déclaration. Seule obligation : tenir un registre. Aucune obligation pour les armes de poing ou d’épaule destinées au marché civil, leur commerce était entièrement libre.
Puis restrictions successives, 1935, 1939, et grignotage jusqu’en 1995 où les choses s’accélèrent pour donner la situation que l’on connaît aujourd’hui.
Presque toutes les armes sont règlementées à divers échelons. Pour un simple fusil de chasse, il faut montrer patte blanche [3]. Pour implanter une nouvelle armurerie, il faut demander l’autorisation au Préfet, des fois que le quartier ne soit “non grata".
Soit une perte d’environ 50 % du marché.
Les armuriers seraient-ils en passe de devenir une espèce rare et non protégée ?


[1Armurerie créée en 1719 et qui resta dans la même famille jusqu’au début du XXème siècle,

[2Loi du 14 août 1885 sur le commerce des armes

[3Permis de chasser ou licence de tir