Le pouvoir de la presse peut être nuisible pour les détenteurs d’armes

Communiquer avec les médias

C’est le rôle de chacun

vendredi 28 mai 2021, par Daniel CASANOVA, Jean Pierre Bastié président de l’UFA

L’histoire, la détention et la réglementation des armes à feu sont autant de sujets qui sont mal compris par le grand public. Beaucoup de lieux communs, circulent sur le sujet. Des informations erronées, tronquées, entretenues généralement par des journalistes mal informés. Les lettres aux journaux locaux et nationaux, aux stations radios et aux chaînes de télévision pour protester contre la désinformation sur des questions concernant les armes à feu, peuvent influencer la présentation de ce sujet par les médias, et également informer du bien fondé de notre position.

Gardez bien à l’esprit que vos lettres ne doivent pas constituer une attaque contre une revue ou un journaliste. Elle doivent réclamer une approche objective et documentée du sujet.
Si vous apprenez des médias une histoire positive touchant à la propriété des armes à feu, entrez en contact avec les médias concernés pour les remercier et les encourager à continuer dans ce sens.

Le courrier des lecteurs.

Ces courriers représentent un moyen efficace de faire des remarques sur des articles et des éditoriaux qui paraissent dans les journaux. Des études américaines montrent que les gens lisent plus les lettres adressées aux rédacteurs des journaux qu’ils ne lisent les éditoriaux signés par les journalistes. De plus, les lettres du courrier des lecteurs sont largement lues par des leaders de communauté d’opinion et des législateurs pour mesurer le sentiment public sur des questions critiques de l’actualité. Voici quelques conseils utiles à suivre pour rédiger une telle lettre.
Écrire clairement et lisiblement. Incluez votre nom, votre adresse, votre numéro de téléphone et votre adresse e-mail. Les journaux appellent souvent pour vérifier la véracité de l’identité du rédacteur. Les journaux n’impriment généralement pas de lettres anonymes.
Adresser vos lettres à " Monsieur (ou Madame) le Rédacteur en Chef ".

Être Bref et Précis.

Les lettres doivent être courte, concises et ne doivent pas excéder une page. Exposez d’emblée le sujet dans le paragraphe qui ouvre le courrier. Si votre lettre fait référence à un article spécifique ou à l’éditorial, notez les références (journal, date de parution, page, signataire de l’article). Essayez de restreindre votre argumentation à 125 mots (1/2 page). Un roman fleuve ne sera pas lu. Adhérez toujours à l’idée directrice de l’exposé, qui doit être clairement exposée en début de lettre.

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Les titres des journaux sont souvent racoleur et excessifs.

Etre Objectif et Avoir le souci de la Vérité.

La mention d’études documentées et de statistiques dans votre lettre appuiera son effet, mais n’exagérez pas. Votre message pourrait se perdre dans le flot des données. Soyez factuel, n’affirmez rien qui ne serait pas étayé avec des données irréfutables. Ne soyez pas agressif dans vos propos, les injures ou une terminologie « populaire » sont à proscrire.

Écrire uniquement sur des sujets d’actualité.

Réagissez rapidement à l’actualité des articles et des éditos anti-armes. les sujets sont éphémères.
Ne soyez pas découragé si votre lettre n’est pas publiée. La plupart des publications reçoivent plus de lettres qu’elles ne peuvent en imprimer.

Le plus important est de persévérer.

Les courriers non publiés sont lus de toute façon par leurs destinataires

Exemples d’argumentaires à incorporer dans vos courriers :
Les collectionneurs que nous représentons ont le privilège de préserver des vestiges du passé. En détenant un pistolet du Premier Empire, ils détiennent un fragment d’histoire, un témoignage tangible, hérité du passé.

Chez les tireurs sportifs, c’est la lente acquisition de la maitrise de l’arme qui fait les grands champions. Un mélange de sang-froid et de discipline. Le Fédération Française de Tir donne justement un cadre et des instructeurs pour canaliser un désir vers l’objectif plus noble de la maitrise de l’arme et soi-même et ceci dans un cadre sécurisé. Un sport qui doit être encouragé chez tous ceux que les armes intéressent et non en faire des objets de fantasmes en les interdisant.

Seuls des esprits superficiels ou malhonnêtes voient dans les armes les causes de la violence. ! Les armes seules n’ont jamais tué personne, il y a toujours eu quelqu’un pour presser la détente. C’est un objet. Comme une automobile qui n’est pas faite pour tuer, mais qui peut être utilisée pour apporter la mort et la désolation. Faut-il supprimer les voitures pour autant ?

Les armes sont aussi des symboles de citoyenneté. Un acquis de la Révolution de 1789. Prohiber, l’histoire nous en donne de nombreux exemples, les Soviets en 1925, Hitler en 1934, Franco en 1939, etc, tous ont prohibé les armes, première étape de l’asservissement des peuples. Les Français ont dû rendre leurs armes à l’occupant en 1940 et si tous l’avaient fait, la Résistance ne se serait jamais constituée aussi vite. On sait que les trafics liés à la prohibition d’alcool prirent pratiquement fin en 1933 aux États Unis, à partir du jour où le gouvernement décida d’abolir l’amendement Volstead, qui interdisait la vente et la consommation d’alcool. C’est la prohibition qui a engendré le trafic.

Rel. L- 03/06/21
Voir aussi :
- Saisie d’un arsenal chez un collectionneur : Quand les médias font du "chiffre" sur des mensonges !
- Les clubs de tir dans la ligne de mire de la presse.
- Médias sans pudeurs !