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Les 43 ans de succès de l’UFA

par UFA

Créée en 1980, l’Union Française des amateurs d’Armes rassemble tous les collectionneurs d’armes et de militaria amoureux des objets pour l’histoire dont ils sont le témoignage et pour le patrimoine culturel qu’ils représentent ou pour l’usage sportif qu’ils peuvent en faire.

L’objet de l’association est d’intervenir, chaque fois que cela est nécessaire pour faire valoir le point de vue du détenteur légal d’arme à feu.

Débuts prometteurs

Dès sa création l’association a remporté des succès :
-  le classement comme armes de collection (8°catégorie) des revolvers 1873 et fusils Gras,
-  le classement en arme de chasse (5° catégorie), des armes militaires d’épaule de plus de 10 mm,
-  Le déclassement en catégorie collection de 74 armes d’intérêt historique.

Elle a entamé depuis 1992, une action continue pour permettre aux collectionneurs, de pouvoir conserver sans aucune formalité leurs armes, détenues dans un esprit de collection. Pendant longtemps, l’administration a été sourde à ses demandes. L’UFA n’a eu de cesse de demander aux pouvoirs publics de reconsidérer le classement des armes anciennes. Avec d’innombrables courriers et rencontre dans différents ministères.
Les moyens employés sont ceux mis à la disposition des citoyens qui veulent faire entendre leur voix. Une démocratie telle que la France est pleine de ressources, l’UFA sait les employer : pas de grand rassemblement, pas beaucoup de bruit, de la présence sur le terrain et de l’efficacité.
C’est ainsi qu’en 1995 l’association à « limité les dégâts » autant que possible, mais le dialogue était difficile à l’époque.
A partir de l’année 2000, l’UFA a entamé une espèce de croisade pour porter un changement de millésime en se fondant sur un protocole de l’ONU.
Le tout s’est accéléré avec la participation en 2010 au Groupe de Travail du Ministère de l’intérieur. Depuis, votre association a participé sans relâche à tout le processus législatif en vue de l’élaboration d’une nouvelle loi. Lors des investigations de la mission parlementaire sur « les Violences par armes à feu » le fondateur de l’UFA a sût marquer le terrain en répétant inlassablement que des armes obsolètes qui n’intéressaient que les collectionneurs, ne pouvaient être achetées uniquement que par les tireurs et les chasseurs, un comble !
Après avoir martelé pendant 12 ans que la date de millésime de classement des armes de collection devait être repoussée de 30 ans, accompagné de ses avocats, il a réussi à convaincre les parlementaires et faire inscrire « dans le marbre de la loi » le millésime de 1900 pour le classement des armes anciennes.

Un électro choc

Après une traversée du désert ou l’administration était « autiste » à toutes nos demandes, malgré les nombreuses réunions. C’est en 2017 à l’occasion d’une proposition de loi que nous avons brillé : l’administration voulait simplement supprimer de la loi le millésime de 1900 pour l’inscrire dans un décret. Bien trop dangereux, un décret se modifie d’un trait de plume, pour la loi c’est un peu plus compliqué. Pour résister nous avons le soutien des parlementaires. Ainsi les mots collectionneurs ou recontitueurs ont été cités 166 fois et nous avons eu gain de cause, le millésime est resté dans la loi.
Depuis l’infatigable UFA est intervenue de très nombreuses fois. Elle a déposé un recours en conseil d’État pour demander l’annulation du décret qui interdisait la possession d’armes d’origine militaire aux tireurs. Et récemment l’association vient de déposer deux recours devant les hautes instances judiciaires de l’Europe pour éviter les futures spoliations des détenteurs d’armes.


Voir aussi :
- Les 40 ans de l’UFA- L’incontournable UFA - l’UFA à le vent en poupe.

 

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